Résultat de l’exploitation forestière
L’indicateur renseigne sur la situation économique des exploitations forestières publiques. Garantir la dimension économique de la durabilité représente en l’occurrence une condition essentielle à la mise en œuvre d’une gestion forestière efficace et efficiente permettant d’assurer toutes les prestations indispensables à la société, à l’environnement et à l’économie. La Confédération prépare à cet effet des données sur la structure, la rentabilité et les bases de production naturelles. Ces données ne sont pas collectées pour les petites forêts publiques et privées.
La situation économique de la sylviculture suisse est difficile et les exploitations forestières sont depuis plusieurs années déficitaires. Des évolutions comme la baisse des prix, la persistance de coûts élevés ou encore les besoins croissants de la population font que le mode de gestion actuel des forêts a atteint ses limites. Ainsi, le système n’est plus que partiellement capable de financer à long terme de manière autonome ses propres objectifs (résultats d’exploitation, fourniture de services, collaborateurs performants, etc.) en même temps que les prestations d’intérêt public (p. ex. protection contre les dangers naturels, biodiversité) et celles relevant de l’économie privée (p. ex. production de bois). Dans le cadre des mesures de l’économie forestière et des aides fournies par la Confédération au travers de la RPT, des efforts sont entrepris pour diminuer les coûts (notamment par la rationalisation des méthodes de travail et la collaboration interpropriétaires) et pour trouver de nouvelles sources de financement (p. ex. valorisation des prestations forestières). En raison de la conjoncture actuelle, il faut toutefois du temps pour que ces mesures d’amélioration de la capacité de production de l’économie forestière produisent leurs effets.
Des définitions différentes compliquent la comparaison.
Enquête exhaustive sur la base de quelque 3000 questionnaires.
Jusqu’en 2014, la statistique forestière portait sur les exploitations forestières publiques de plus de 50 hectares.
En 2015, la méthode a été modifiée : depuis lors, une exploitation forestière peut se référer soit à un propriétaire unique, soit à plusieurs propriétaires exploitant ensemble leurs surfaces forestières. L’étendue de l’aire boisée représente en l’occurrence un critère déterminant. Pour qu’une entité soit considérée comme une exploitations forestière, sa surface doit être au minimum de 200 ha dans le Jura, de 150 ha sur le Plateau, de 250 ha dans les Préalpes, et de 500 ha dans les Alpes et le sud des Alpes.
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