Magazine «environnement» 4/2016 – Ancrer l’environnement dans les métiers
Editorial de Marc Chardonnens, Directeur OFEV.
Dans un entretien avec le magazine environnement, le directeur du sanu, Peter Lehmann, revendique .davantage de courage et de clairvoyance de la part des organisations professionnelles. Il importe, selon lui, d’identifier les tendances écologiques et d’élaborer des programmes de formation à l’avenant. Jürg Zellweger, de l’Union patronale suisse, ne perçoit cependant aucun besoin urgent. Le système éducatif existant permet, selon lui, de réagir rapidement aux changements.
Une économie durable nécessite des professionnels compétents et soucieux de l’environnement. L’OFEV s’engage afin que les aptitudes requises soient intégrées à la formation professionnelle. Un nombre croissant d’organisations professionnelles reconnaissent également les avantages économiques liés aux compétences écologiques : les entreprises peuvent réduire les coûts et les risques, et améliorer leur image dans la société.
De nos jours, les compétences environnementales sont systématiquement inscrites dans les ordonnances sur la formation professionnelle initiale. Mais qu’en est-il au quotidien ? L’environnement a-t-il fait son entrée dans les programmes scolaires ? Comment ce thème est-il abordé et contrôlé ? Éléments de réponse.
Les professionnels compétents font défaut dans le secteur de l’environnement et la situation pourrait s’aggraver encore. Il faut créer des filières de formation et des places d’apprentissage pour relever les nouveaux défis de notre société.
Monika Joss, spécialiste des questions de genre et de la communication, a rédigé la brochure Métiers d’avenir dans le domaine de l’environnement – avec des femmes et des hommes, à la demande d’Ortra Environnement et des Professionnelles en environnement. Elle nous explique comment s’y prendre pour attirer plus de femmes dans les métiers techniques de l’environnement.
Travailler en forêt demande beaucoup d’endurance et une bonne condition physique. L’Association forestière valaisanne, Forêt Valais, l’a bien compris : elle a mis en place un programme complet destiné aux forestiers-bûcherons et aux forestières-bûcheronnes, afin qu’ils puissent pratiquer leur profession dans les meilleures conditions possibles. Cours de sport, échauffements en forêt, bilan médico-sportif, rien n’est laissé au hasard pour les encourager à préserver leur santé.
Gerda Jimmy est responsable de la formation forestière, de la sécurité au travail et du transfert de connaissances à l’OFEV. Nous lui avons demandé ce qu’entreprend l’office pour préserver la santé des forestiers-bûcherons et des forestières-bûcheronnes.
Les entreprises ne peuvent appliquer pleinement leur stratégie de développement durable qu’en formant leur personnel en conséquence. Grâce à des cours internes et externes, le détaillant Coop et l’entreprise de construction métallique Ernst Schweizer AG s’assurent que leurs collaborateurs acquièrent et utilisent les compétences environnementales nécessaires.