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Publié le 10 juin 2022

Biodiversité dans le paysage agricole

La pratique agricole, avec ses apports élevés d’azote et ses charges de produits phytosanitaires, a un impact négatif sur la diversité des espèces dans le paysage rural. L’OFEV s’engage en faveur d’une agriculture soucieuse de l’écologie, la conservation des ressources naturelles faisant partie des tâches essentielles de la politique agricole. 

L’agriculture est dépendante d’une biodiversité intacte, puisque celle-ci fournit des services écosystémiques importants tels que la pollinisation et la régulation naturelle des organismes nuisibles. 

En raison de l’exploitation intensive des terres agricoles, la diversité des milieux naturels ne cesse de décliner. Les principaux facteurs de cette évolution sont : 

  • les apports d’azote liés à la production d’ammoniac dans l’élevage intensif ; 
  • l’usage intensif d’engrais et de produits phytosanitaires ; 
  • la perte de (petites) structures et donc d’habitats pour de nombreuses espèces ;
  • les systèmes de drainage et l’irrigation intensive ; 
  • la gestion des surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) en ce qu’elle est nuisible aux petits animaux (p. ex. méthodes de fauche dommageables aux insectes).

Politique agricole

À travers sa politique agricole 2014-2017, la Confédération renforce les incitations à préserver et à développer la biodiversité. La qualité biologique est encouragée dans le cadre de l’ordonnance sur les paiements directs.

Politique agricole 22+

La politique agricole 22+ (PA22+) prévoit notamment des mesures pour une promotion plus efficace de la biodiversité. Lors de la session de printemps 2021, le Parlement a décidé de suspendre l’examen de la PA22+. Le Conseil fédéral a été chargé parallèlement de soumettre un rapport sur l’orientation future de la politique agricole.

Surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) et contributions pour la mise en réseau au titre de l’ordonnance sur les paiements directs (OPD)

Für den Bezug von Direktzahlungen in der Landwirtschaft verlangt der Bund, dass 7 % der landwirtschaftlichen Nutzfläche (3,5 % bei Spezialkulturen) als Biodiversitätsförderflächen (BFF) angelegt sind. Als BFF gelten zum Beispiel extensiv genutzte Wiesen und Weiden, Streueflächen, Ackerschonstreifen, Hecken-, Feld- und Ufergehölze oder Buntbrachen. Zusätzliche Beiträge werden im Rahmen von Vernetzungsprojekten ausgerichtet.

Objectifs environnementaux

Depuis 2008, les objectifs environnementaux pour l’agriculture (OEA) fixent le cap à suivre pour préserver la biodiversité. Un rapport d’état de 2016 montre toutefois qu’il reste encore beaucoup à faire dans de nombreux domaines environnementaux. 

9 février 2016

Objectifs environnementaux pour l’agriculture 2016

Rapport d’état 2016

PDF3.56 MB