Réservoirs aquifères
En Suisse, le sous-sol regorge d’eaux souterraines, dont la quantité et la température à un endroit donné varient en fonction des conditions géologiques et climatiques.
Niveaux des eaux souterraines et débits des sources
La quantité d’eaux souterraines disponibles en Suisse est stable à long terme mais fluctue en cours d’année.
Sécheresse et eaux souterraines
La Suisse possède par nature d’abondantes ressources en eau, mais les changements climatiques viennent bouleverser la donne. Non seulement les épisodes de sécheresse nuisent à la végétation et aux cours d’eau, mais ils influent également sur les eaux souterraines. L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) surveille les effets de la sécheresse sur cette précieuse ressource en Suisse et participe au développement de stratégies durables pour gérer l’or bleu.
Types d’aquifères
En dépit de sa petite taille, la Suisse possède une grande diversité d’aquifères. On en distingue trois types principaux : les aquifères poreux, fissurés et karstiques. L’expression de leurs propriétés hydrogéologiques, telles la capacité de rétention et la perméabilité, dépend des caractéristiques de la roche en question.
Régimes des eaux souterraines
Les niveaux des eaux souterraines et les débits des sources connaissent en général des variations annuelles récurrentes. Les eaux souterraines obéissent ainsi à un régime dit des eaux souterraines, tout comme les cours d’eau ont leur régime d’écoulement.
Isotopes stables de l’eau
Le deutérium et l’oxygène-18, isotopes stables de l’eau, constituent des indicateurs naturels du cycle de l’eau, qui permettent tant de déterminer l’origine des composants qui y sont présents que de suivre l’évolution du climat.
Température des eaux souterraines
Jusqu’à présent, aucune hausse généralisée de la température des eaux souterraines n’a été observée en Suisse. Dans certaines régions du pays, toutefois, des températures légèrement accrues révèlent l’action des changements climatiques. Ainsi, la température des eaux souterraines augmente chaque année de 0,06 °C au maximum dans l’espace alpin, les roches meubles du Plateau (hors fond de vallée) et le Jura. Des changements mesurables sont également constatés dans les zones densément peuplées, où les eaux subissent l’influence directe des activités humaines.