Indicateur air

Les émissions de benzène ont diminué ces dernières années, principalement en raison de la baisse de la teneur en benzène autorisée dans les carburants et la récupération des vapeurs dans les stations-service et les réservoirs de stockage. Toutefois, les quantités de benzène dans l’atmosphère sont actuellement trop élevées et représentent un risque cancérogène pour la population ; elles dépassent en effet le seuil tolérable fixé par la Commission fédérale de l’hygiène de l’air (CFHA). Il s’agit donc de réduire davantage les émissions issues des processus de combustion et de l’évaporation de combustibles et de carburants.

• Indicateurs associés
• Rejets de benzène par les établissements industriels
• Trafic routier
• Transport ferroviaire

Les États membres de l’Union européenne mesurent également les immissions de benzène et calculent le même indicateur. La charge en benzène est plus faible en Suisse que dans certaines régions des pays voisin.

L’évolution de la pollution atmosphérique dans l’ensemble de la Suisse est mesurée par le réseau national d’observation des polluants atmosphériques (NABEL). Ce réseau, géré par l’OFEV et l’Empa, comprend seize stations réparties dans toute la Suisse, qui effectuent des mesures là où la pollution est la plus importante. Pour évaluer les immissions de benzène, on a pris en compte les données des stations NABEL et des séries de mesure continues.