Consommation de médicaments
Après leur passage dans les stations d'épuration, certains médicaments difficilement dégradables sont déversés dans les eaux superficielles, où ils peuvent représenter une charge chronique pour les organismes aquatiques. Dans les cours d’eau contenant une grande part d’eau épurée, on peut s’attendre p.ex. à trouver des truites ayant subi des atteintes dommageables par le diclofénac, une substance active fréquemment utilisée dans les analgésiques. La consommation de médicaments renseigne sur la pollution des eaux par des substances médicamenteuses.
pas évaluable
négative
Depuis le milieu des années 1990, la consommation de médicaments augmente. Par conséquent, on qualifie cette évolution de négative. Avec le vieillissement de la population et la croissance démographique, il faut s’attendre à ce que l'utilisation de médicaments augmente sur le long terme. Les effets négatifs sur les eaux peuvent être réduits significativement en renforçant les STEP communales. L’ajout d’étapes de traitement supplémentaires permet d’éliminer de nombreux micropolluants organiques. En Suisse, en équipant une centaine des 700 STEP, on peut obtenir une amélioration significative de la qualité de l’eau.
Par ailleurs, les substances nocives pour l’environnement doivent être remplacées par d’autres produits moins problématiques. L’industrie fournit des efforts dans ce sens. Une autre approche consiste à prendre davantage en compte les répercussions environnementales lors de la procédure d’autorisation de nouvelles substances.
Les données sont issues de l’enquête suisse sur la santé (ESS) réalisée tous les 5 ans depuis 1992 par l’Office fédéral de la statistique. L'échantillon national net comprend 10'000 interviews, réparties de manière correspondante entre les cantons. Les cantons ont la possibilité d’augmenter leur propre échantillon pour pouvoir réaliser des analyses représentatives au niveau cantonal. En 2012, 19 cantons et la ville de Zurich ont fait usage de cette possibilité, ce qui a amené l'échantillon net de l'enquête suisse sur la santé 2012 à 21'597 interviews.
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