Le bilan hydrique se compose des principaux éléments du cycle de l’eau. L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) le calcule chaque année pour la Suisse et ses grands bassins fluviaux.
Le bilan hydrique se compose des éléments du cycle de l’eau pertinents d’un terrain d’étude donné. Ceux-ci sont quantifiés au moyen de simples équations de bilan. Le degré de détail dépend de la superficie de la région considérée. S’agissant des grands bassins fluviaux, il suffit généralement d’appliquer l’équation de bilan hydrique classique :
Précipitations = écoulement + évaporation +/- variation de l’état des réserves
Une analyse plus détaillée peut cependant être indiquée lorsqu’il s’agit de bassins de petite taille. Il convient alors de préciser davantage certaines notions. L’évaporation est ainsi subdivisée en « évapo-ration de l’eau interceptée », en « évaporation » et en « transpiration » et l’écoulement, en « écoule-ment de surface », en « écoulement de subsurface » et en « écoulement souterrain ».
Frontières politiques vs frontières naturelles
L’OFEV calcule chaque année le bilan hydrique d’une part pour la Suisse, c’est-à-dire le territoire déli-mité par la frontière politique, et d’autre part pour les grands bassins fluviaux. Souvent, les frontières politiques ne correspondent pas aux frontières naturelles des bassins versants. Dans ces cas, il con-vient de déterminer séparément les affluents importants.
Comparaison avec les moyennes pluriannuelles
Les valeurs d’une année ne sont pertinentes que lorsqu’elles peuvent être comparées à la moyenne pluriannuelle. C’est pourquoi les météorologues et les hydrologues ont recours à des périodes de référence pour établir des comparaisons. La période de référence actuelle va de 1991 à 2020.
Réserves en eau
Outre les valeurs qui varient d’une année à l’autre, le bilan hydrique tient compte également des réserves en eau, c’est-à-dire la quantité totale d’eau stockée. Il s’agit là d’une réserve potentielle. En effet, si cette eau est bien présente et stockée, des raisons techniques, écologiques, économiques ou juridiques peuvent empêcher l’exploitation de cette ressource.
Les réserves suisses en eau s’élèvent à environ 340 km3. S’agissant du lac Léman et du lac de Constance, seules les parts suisses sont prises en compte.
Description | km3 |
---|---|
Lacs naturels > 100 mio m3 , parts suisses | 130 |
Lacs d'accumulation | 4 |
Glaciers | 57 |
Eaux souterraines | 150 |
Total |
341 |
Informations complémentaires
Dernière modification 04.06.2024